_____Club Clio V6 Renault Sport___Rhône-Alpes & Auvergne_____

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>> Présentation de la Phase 1

 

Avec la Clio V6, Renault tente de rééditer à l'occasion des 100 ans de la marque, le succès rencontré avec la Renaut 5 Turbo en 1980. Mais le succès ne se décrète pas et surtout, ne s'improvise pas.

 

 

Après la sortie de la Clio II en 1998, Renault présente un prototype de Clio V6 sur la base de la voiture de série qui suscite aussitôt l'engouement des visiteurs. Reprenant le concept utilisé par la Renault 5 Turbo, la Clio V6 est une voiture à moteur central arrière. Ranimant un souvenir agréable à bien des amateurs de voitures, Renault comprend que l'histoire ne doit pas en rester là. Une étude technique est effectuée et c'est TWR (Tom Walkinshaw Racing) qui est chargée de l'industrialisation pour une série limitée. La voiture est produite dans l'usine suédoise d'Uddevalla. Avec cette voiture, Renault imagine concurrencer les BMW Z3, Audi TT ou Porsche Boxster...

 

 

Le modèle produit reste très proche du prototype présenté au Mondial de l'Automobile. La voiture est trapue, ramassée et ne partage pas beaucoup de pièces avec la Clio de série. Les lignes générales de la caisse, le capot, le hayon, les phares et feux arrière proviennent de la Clio RS, le reste est entièrement réalisé en matière synthétique par la société MOC déjà responsable de l'habillage de l'Espace F1. Pour le reste, l'empattement et les voies ont été augmentés pour accueillir le moteur en position centrale arrière et encaisser sa puissance.

 

 

Le moteur est l'héritier du PRV des années 70, mais n'a finalement plus grand chose en commun avec ce moteur qui est enfin ouvert à 60°. D'une cylindrée de trois litres, avec double arbre à cames en tête et 4 soupapes par cylindres il délivre 230 chevaux. Cette valeur est une déception pour tous ceux qui trépignaient d'impatience à la sortie du bolide. D'une part, le prototype annonçait 255 chevaux, et une 406 V6 coupé de série en affiche déjà presque 210 et aujourd'hui la Clio III RS en propose déjà 203 ! La déception doit pourtant être relativisée avec l'idée que la Clio V6 ne pèse guère plus de 1300 kg. Sur la route, cette puissance est plus que suffisante. Le second regret provient de la boite de vitesse et en premier de sa commande à câble, trop lâche, trop imprécise, trop lente. L'étagement étudié pour l'Avantime ne correspond pas à l'ambition purement sportif de la voiture. Les derniers rapports sont réputés trop longs par la critique. On comprend alors que la voiture est peut-être plus conçue pour les longs trajets sur autoroute que les circuits. On peut tout de même envisager que les circuits sur lesquels on enclenchera la 6è sont peut-être rares et que la voiture a effectivement plus de chance de faire de longs trajets sur l'autoroute que de circuit. Et puis avec 6,4 secondes de 0 à 100 km/h, 14,5 secondes pour franchir la ligne des 400 mètres, 26,5 secondes pour franchir celle du kilomètre, la Clio V6 n'a pas à rougir face à la concurrence, même si les critiques insistent sur cet étagement trop long qui aurait pu voir affichées de meilleures valeurs. En revanche, l'aspect trapu laisse envisager des meilleures performances en regard du côté plus civilisé des concurrentes telles qu'un Z3 3 litres, une TT 225 chevaux ou un Boxster.

 

 

Sur la route, c'est là que les critiques cessent. Avec ses trains spécifiques, ses voies élargies, ses jantes de 17'', la voiture tient bien la route. Sur route sinueuse le couple du V6 fait merveille et le châssis n'est pas à la traîne. Il est même peut-être un peu trop affuté pour le commun des mortels avec son empattement court qui a tendance à vouloir faire passer le train arrière devant sur un freinage appuyé ou même un lever de pied trop brutal en grande courbe rapide.

 

 

Là où les critiques reprennent, c'est concernant l'habitacle. La planche de bord reste trop similaire à celle de la Clio ordinaire et utilise les mêmes matériaux, c'est à dire un plastique granité bon marché. Pour le prix de la voiture, le client peut s'attendre à autre chose. La sellerie cuir et alcantara manque de maintien et ce n'est pas le levier en aluminium ou le pédalier sport qui rachètent la piètre qualité des matériaux.

 

 

Après 1500 exemplaires produits en Suède, c'est en 2002 que la Clio II subit un premiers restylage. Dans la foulée la Clio V6 phase 2 lui emboite le pas. Elle est alors produite à Dieppe (Seine-Maritime), chez Rédélé, siège d'Alpine et profite alors d'une version de 255 chevaux du V6 et d'une suspension corrigée.

 

Fiche technique de la Phase 1:

Type du moteur : V6 à 60° essence
Disposition : transversal central arrière
Puissance fiscale : 16 CV
Cylindrée : 2946 cm3
Alésage X Course : 87 x 82,6 mm
Puissance maximale : 230 ch à 6000 tr/min
Couple maximal : 30,6 mkg à 3750 tr/min
Distribution : 2 doubles arbres à cames en tête
Nombre de soupapes : 24
Taux de compression : 11,4 : 1
Alimentation : injection Bosch Motronic
Type de transmission : propulsion
Boite de vitesse manuelle à 6 rapports
Direction à crémaillère, assistée
Suspension av : McPherson
Suspension ar : McPherson
Longueur : 380 cm
Largeur : 181 cm
Hauteur : 137 cm
Pneus av : 205/50 ZR 17
Pneus ar : 235/45 ZR 17
Freins av : disques ventilés (330mm, 4 pistons)
Freins ar : disques ventilés (300mm, 2 pistons)
Vitesse maximale : 223 km/h
0 à 100 km/h : 6,2 s
400 m.D.A. : 14,7 s
1000 m.D.A. : 27 s



12/05/2012
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